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Introduction très courte à la traduction

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Page de couverture de 'Translation: A Very Short Introduction'

Page de couverture de ‘Translation: A Very Short Introduction’

 

Traduction anglais français de l’extrait ‘Feuilleter’ d’Amazon.fr du livre ‘Translation: A Very Short Introduction’.

© Matthew Reynolds 2016 (Oxford University Press).

Chapitre 1 Croiser les langues

Vous êtes à l’école. Sur le tableau, sont inscrits quelques mots dans une langue étrangère. Votre tâche est de bien comprendre leur sens pour le transposer en anglais. L’instituteur, impatient, vous jette un regard noir. L’horloge tictaque. Les rayons obliques du soleil se diffusent dans la salle de classe. toute erreur sera punie.

Le test s’appelle ‘traduction‘.

Vous êtes le poète John Dryden du 17ème siècle. Dans votre éducation, vous avez lu autant d’anglais que de latin. Votre écrivain favori est Virgil. Vous traduisez et imitez autant de poèmes en latin que vous en composez vous-mêmes. Mais même vos propres poèmes impliquent un élément de traduction puisque des mots et des phrases en latin et en anglais inondent votre esprit à mesure que vous les composez. Aujourd’hui, dans les années 1690s, vers la fin de votre carrière, vous travaillez sur la traduction des œuvres complètes de Virgil, destinée à être publiée dans un gros volume cher. Votre objectif est de communiquer aux nouveaux lecteurs, un sens du génie de Virgil. Vous désirez aussi exalter la littérature anglaise en l’élevant à son niveau.

Là aussi, est un autre exemple de la traduction.

Vous êtes un adolescent Italien. Vous parlez avec des amis. Comme c’est souvent le cas, presque partout dans le monde, le groupe est multilingue. Vous dites, ‘Ma dai, non ci credo!’ Votre ami français dit, ‘Quoi?’ Et vous répondez ‘I not believe it’. Ces mots ne communiquent pas exactement la même nuance de sens que ce que vous avez dit en Italien et ils ne sont pas dans un anglais parfait standard non plus.Mais votre ami saisit bien l’essentiel.

Est-ce de la traduction ?

Vous êtes à l’hôpital. D’un air grave, le médecin vous informe que avez été victime d’un AIT. ‘Cela signifie’ dit-elle, un ‘accident ischémique transitoire‘. ‘Oh?’ vous vous exclamez, avec un air curieux. Elle explique : ‘le flux sanguin vers votre cerveau a été interrompu, mais a ensuite été rétabli’. C’est comme un petit AVC temporaire.

Que pensez-vous de cet exemple ? Est-ce de la traduction ?

Qu’en est-il de ce qui se passe à chaque fois que quelqu’un dit quelque chose ? Ou même de ce qui se passe maintenant, quand vous lisez ce que j’ai écrit. N’est-il pas vrai que nous connaissons tous un ensemble de mots légèrement différent les uns des autres, et que nous les utilisons de manière un peu différente ? Dans ce sens là, ne peut-on pas dire que dans une certaine mesure, nous parlons tous une langue un peu différente ? Ceci n’est-il pas évident de la fréquence avec laquelle nous avons des malentendus, et que nous ‘avons le mauvais bout du bâton’. D’ailleurs, pour certains, cette expression idiomatique signifie ‘mal comprendre’ alors que pour d’autres, elle signifie ‘être lésé’. Si c’est le cas, la traduction serait nécessaire autant quand nous parlons, écrivons ou lisons dans la langue que nous considérons propre à nous que dans une langue qui nous est étrangère. Dans ce cas, pourquoi aurons-nous besoin du mot traduction alors ? Si la traduction ne se distingue pas de la communication en général, pourquoi nous supposons qu’elle l’est ?

Ces exemples courts de la vie de tous les jours on commencé a montrer à quel point le domaine de la traduction est nébuleux, et à quel point il est délicat à traiter. Ils nous indiquent aussi une voie par laquelle commencer. Cela ne sert à rien d’essayer d’insister sur notre propre sens clair et rigide du terme, il ne sert à rien de dire par exemple que la traduction ne peut avoir lieu qu’entre deux langues nationales standards et différentes, comme le japonais et le français, et qu’elle ne peut avoir lieu entre deux dialectes, ou deux variations différentes d’une même langue. Cela ne sert à rien d’affirmer qu’une ‘vraie traduction’ doit ‘saisir’ l’âme du texte source ou d’adopter la position totalement opposée (celle de Validimir Nabokov par exemple) d’après laquelle, la traduction doit chercher avant tout, la précision explicative. Si vous adoptez ce genre de point de vue, vous vous privez des complexités qui rendent le sujet si intéressant.Vous faites une allégation sans prendre la peine d’explorer le territoire.

Ce qu’on devrait plutôt faire, c’est d’examiner la multitude de choses qu’on fait avec les mots et qui peuvent êtres assimilées à de la traduction, allant de ce qui nous semble comme des exemples typiques tel que le travail de Dryden sur Virgil ou le test en classe décrit au début, à ceux moins évidents comme l’explication du médecin. Nous devons étudier la différence que cela fait d’appeler ou de ne pas appeler quelque chose de la traduction, et déterminer les diverses sortes de distinctions à faire. Nous avons besoin d’une carte; celle qui enregistre les différentes caractéristiques du territoire : les contours, les frontières et les zones conceptuelles marécageuses. Pour commencer à dessiner cette carte, examinons maintenant ensemble, quelques exemples plus élaborés du territoire de la traduction, issus de différents contextes historiques et géographiques à travers le monde.

Le ‘No man’s land’ entre les langues

Le japonais et le chinois se chevauchent. Les langues parlées sont différentes, mais leurs formes écrites on beaucoup en commun. La raison à cela est que les chinois étaient les premiers à développer l’écriture et quand le japonais avait besoin d’être écrit, les scribes ont tout simplement emprunté les caractères chinois. Au cours du Shogunat des Tokugawa (1603-1868), cette situation a donné lieu à une activité qui était à la fois similaire et différente de l’idée classique qu’avaient les occidentaux de la traduction. Des textes écrits en chinois classique, étaient rendus compréhensibles grâce à un processus surnommé kanbun-kundoku, qui signifie, à peu près, ‘Texte chinois, Lecture japonaise’. Présenté avec un bout d’écriture chinoise, un savant rajoute quelques petites marques, qui ont pour but de montrer comment ces caractères étaient censés êtres arrangés en japonais. Cela rendait le texte compréhensible à quelqu’un qui ne parlait pas chinois mais qui a été formé au kanbun-kundoku. L’étape suivante était de ré-écrire les caractères dans l’ordre japonais en rajoutant quelques signes d’aide à la prononciation : le texte qui en résulte est du coup parfaitement compréhensible à tout japonais instruit.

Le kanbun-kundoku ne transfert pas le sens entre deux langues. En revanche, il crée une sorte de zone tampon (un ‘no man’s land’) dans laquelle les lecteurs d’une langue entrent pour comprendre le sens de l’écriture d’une autre langue. Là, quelqu’un pourrait bien dire : ‘Ceci est très différent du fonctionnement de la traduction dans le monde occidental’; mais est-ce vraiment le cas ? Ce matin je viens de recevoir un courriel de spam (ou pourriel) en allemand, et j’en ai pris une phrase que j’ai collé dans Google Translate. Voici le résultat que j’ai obtenu : ‘rien qu’en Allemagne, il existe 25 millions de signes qui aident à construire la route, et de faire la sécurité pour tous les usagers des routes’. Chaque mot considéré en isolation est de l’anglais standard correct, mais l’expression et la grammaire ont un goût d’allemand. Ici, comme pour le kanbun-kundoku, l’écriture n’est ni dans une langue, ni dans une autre.

Bien évidemment, Google Translate est une invention bien récente. Le gens se moquent parfois de Google Translate quand il produit ce genre de traduction qui a l’air bizarre et incomplète. En réalité, beaucoup de traduction ressemble à ça et a toujours ressemblé à ça. Pensez à la dernière fois que vous avez eu une conversation avec quelqu’un qui ne parle pas votre langue. Tout comme l’adolescent Italien dans notre précédent exemple, leur utilisation’ de votre langue n’était probablement pas parfaite, et d’ailleurs, votre utilisation de leur langue non plus. Les traductions effectuées à la hâte, ainsi que celles effectuées minutieusement mais mot-à-mot, peuvent avoir le même effet. Il existe même un terme, ‘translationese‘, pour désigner cette façon d’assembler les mots, qui chevauche deux langues.

Le terme ‘translationese’ est souvent utilisé pour critiquer la qualité d’une traduction, on dit : ‘ce n’est pas une traduction réussie, c’est du translationese’. Mais la langue des textes traduits est presque toujours au moins un petit peu différente de la langue des textes non traduits. Cette étrangeté peut être même une source de poésie. Dans le recueil de poèmes Cathay par Ezra Pound, l’ordonnancement des mots anglais s’inspire de l’écriture chinoise et japonaise :

Bleue, bleue est l’herbe bordant la rivière,

Et les saules ont envahi le jardin tout proche.

On en trouve un autre exemple célèbre dans la Bible du roi Jacques, dont les rythmes, influencés par l’hébreu et le grec dont elle a été traduite, paraissaient étrangers au point de poser un certain défi aux lecteurs. Pourtant, après quelques siècles de répétition, le translationese de la Bible du roi Jacques est devenu assez familier à beaucoup d’anglais natifs. Certains le considèrent même comme un idéal du style anglais !

À travers l’histoire et à travers le monde, les bizarreries linguistiques introduites par la traduction ont fini par être intégrées à la texture des langues nationales. C’est exactement ce qui est arrivé à des milliers de mots latin qui ont été assimilés par l’anglais au cours du seizième siècle. Il y’a eu une pollinisation croisée entre l’allemand et les langues classiques au début du dix-neuvième siècle, et entre le japonais et les langues européennes vers sa fin. Des processus similaires ont lieu partout dans le monde actuellement, à mesure que l’anglais est utilisé de plus en plus dans la communication interculturelle par des personnes qui la connaissent en tant que deuxième, troisième ou quatrième langue et qui la refaçonnent afin qu’elle s’adapte à leur zone géographique ou qu’elle réponde à leurs besoins.

On est là devant la première découverte pour construire notre carte. La traduction ne fait pas que sauter d’une langue à l’autre. Elle ‘croise les langues’ dans le sens de les mélanger de la même manière qu’on croise un bulldog avec un borzoi ou qu’on croise deux variétés de roses.

La traduction diplomatique

Dans l’Angleterre du seizième siècle, dans la cour de la reine Elizabeth, des lettres sont arrivés du sultan ottoman Mourad III. Ils étaient rédigés en turc, et puis retranscrits par le traducteur du sultan, son dragoman, en italien, une langue que la reine Elizabeth, ainsi que ses courtisans pouvaient comprendre. Mourad supposait qu’il était le roi le plus puissant du monde et qu’Elizabeth représentait un moindre potentat : sa lettre affirme qu’elle avait ‘fait preuve de soumission et de dévotion’ (izhar-i ubudiyet ve ihlas) envers lui. Le dragoman savait qu’Elizabeth ne serait pas contente de le savoir. Son principal objectif dans son travail de traduction n’était pas de transférer ce sens entre les deux langues. S’il le fait, il risquait de provoquer une crise internationale, ou alors, d’avoir la tête coupée. Pour le dragoman, la traduction devait avant tout, garder ouvert la canal de comunication, ou en quelque sorte, de graisser les roues de la diplomatie. Il a donc écrit qu’Elizabeth avait fait preuve, non pas de ‘soumission’, mais plutôt de ‘sincera amicizia’ (amitié sincère).

Cet aspect de la traduction, à savoir, la médiation et la prévention de conflits, est crucial dans la négociation diplomatique. La figure No 2 montre un autre exemple : le traducteur et diplomate Amédée Jaubert est en train de conseiller l’émissaire perse Mirza Mohammed Reza Qazvini, qui est sur le point de rencontrer Napoléon, de forger une alliance. Les mêmes considérations entrent en jeux, quand des formulations mutuellement acceptables sont négociées entre les vingt-quatre langues officielles de l’Union Européenne. Dans l’environnement extrêmement tendu d’une zone de guerre, des vies dépendent du tact d’un interprète dans le choix des mots.

En effet, chaque acte de traduction négocie entre deux puissances. L’objectif de communiquer ce que veut dire un interlocuteur ou un texte source est tempéré par une conscience de ce que l’autre interlocuteur ou lecteur pourrait ‘digérer’. Ainsi, notre deuxième volet directeur est le suivant : toute traduction implique de la diplomatie.

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